vendredi 31 octobre 2014

Types de cellules immunitaire

Les différent type de cellules immunitaire  qui interviennent dans la réaction immunitaire :
=>essentiellement les Cellules du système immunitaire adaptatif:
Comme toutes les cellules du sang, elles proviennent de précurseurs présents dans la moelle osseuse, des cellules souches(hémocytoblaste) de deux types: myéloïdes et lymphoïdes.


Les cellules souches myéloïdes qui reste dans la moelle osseuse et donnent naissance à des cellules qui répondent rapidement et indistinctement à une infection on a :
LES POLYNUCLÉAIRES OU GRANULOCYTES :
  • les neutrophiles endommagent les bactéries quand ils les rencontrent et envoient des signaux d’alerte.
  •  les éosinophiles qui contiennent des granules  attaquent les parasites
  •  les basophiles relâchent des granules renfermant de l’histamine et d’autres molécules associées aux allergies.
Les cellules souches lymphoïdes qui reste dans les organes lymphoïde et donnent naissance à des globules blancs de petite taille on a :
LES MONONUCLÉAIRES OU AGRANULOCYTES :

  • les monocytes se transforment en macrophages dans les tissus et phagocytent les envahisseurs.
  • les  lymphocytes  interviennent à un stade plus avancé d’une infection. Ils montent des attaques plus ciblées, une fois que des macrophages leur ont présenté des fragments d’antigènes récupérés sur les envahisseurs :


  1. Les lymphocytes B se transforment en cellules du plasma qui produisent des anticorps :

Les lymphocytes B sont les cellules produisant les anticorps, qui circulent dans le sang et la lymphe, et sont donc responsables de l'immunité à médiation humorale. Les anticorps, ou immunoglobulines (Ig), sont des protéines permettant la reconnaissance et la neutralisation de corps étrangers comme les agents infectieux ou les toxines. Chez les mammifères, il existe différents isotypes d'immunoglobulines : les IgA, IgG, IgE, IgD et IgM, dont les propriétés sont différentes. Comme les lymphocytes T, les lymphocytes B ont un récepteur antigénique à leur surface. Toutefois la nature de ce récepteur est différente de celui des lymphocytes T puisqu'il s'agit d'un anticorps fixé à la surface de la cellule et non d'un récepteur pouvant reconnaître un complexe peptide-CMH. L'une des différences entre les lymphocytes T et les lymphocytes B est que les lymphocytes T reconnaissent un antigène présenté par le CMH à la surface d'une cellule alors que les lymphocytes B reconnaissent un antigène dans sa forme native. Lorsqu'un lymphocyte B reconnaît un antigène spécifique et qu'il est activé par un lymphocyte T auxiliaire il se différencie en plasmocyte. Les plasmocytes sont des cellules dont la durée de vie est de quelques jours et qui sécrètent des anticorps. Ces anticorps peuvent se fixer aux microorganismes, et fournissent ainsi des repères aux cellules phagocytes et au système du complément. Près de 10 % des plasmocytes survivent à l'issue d'une infection et deviennent des lymphocytes B mémoire à longue durée de vie. Au cours d'une infection ultérieure par un même microorganisme, ces cellules produisent des anticorps plus rapidement et dont l'efficacité est plus importante.
  1. Les lymphocytes T coordonnent la réponse immunitaire globale et éliminent les virus dissimulés dans les cellules infectées :

  • Lymphocytes T cytotoxiques

Les lymphocytes T cytotoxiques sont un sous-groupe de lymphocytes T qui sont capables d'induire la mort par apoptose des cellules infectées par des virus (ou par d'autres agents infectieux) ou des cellules cancéreuses.
Lorsqu'ils reconnaissent une cellule infectée ou une cellule cancéreuse, les lymphocytes T cytotoxiques relarguent des perforines qui induisent la formation de pores dans la membrane plasmique des cellules cibles, ce qui conduit à l'entrée d'ions et d'eau dans les cellules cibles et conduit à leur lyse. Les lymphocytes T cytotoxiques relarguent également des granzymes qui entrent dans les cellules à travers les pores et induisent la mort des cellules par apoptose. Afin d'éviter une dégradation tissulaire trop importante, l'activation des lymphocytes T cytotoxiques nécessite à la fois une interaction forte entre le récepteur antigénique et le complexe CMH-antigène de la cellule cible et l'interaction avec des lymphocytes T auxiliaires.
Une fois que l'infection est endiguée, la plupart des lymphocytes T cytotoxiques meurent par apoptose et sont éliminés par les phagocytes mais un petit nombre de lymphocytes deviennent des lymphocytes T cytotoxiques mémoire.

  • Lymphocytes T auxiliaires

Les lymphocytes T auxiliaires, ou lymphocytes T CD4, jouent un rôle important dans l'établissement et le maintien de la réponse immunitaire adaptative. Ces cellules n'ont ni capacité cytotoxiques ni capacité de phagocytose et ne peuvent pas directement tuer des cellules cibles ou éliminer des agents infectieux, mais elles jouent un rôle essentiel dans l'orchestration de la réponse immunitaire. Les lymphocytes T auxiliaires possèdent un récepteur antigénique qui reconnait des peptides présentés par le CMH de classe II exprimé par les cellules présentatrices d'antigène professionnelles. Les lymphocytes T auxiliaires activés relarguent des cytokines qui influencent l'activité de nombreux types cellulaires, y compris les cellules présentatrices d'antigène. Les lymphocytes T auxiliaires peuvent activer d'autres cellules comme les lymphocytes T cytotoxiques ou les lymphocytes B.





pour plus de détailles visiter :
http://www.thierrysouccar.com/sante/info/comment-fonctionne-le-systeme-immunitaire-510

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